Dialogue entre Machiavel et Rousseau Roman graphique en 8 planches, avec musique

Et si, un soir, deux des plus grands penseurs politiques de l’histoire se retrouvaient dans une pièce pour confronter leurs idées ?

Cette fiction graphique imagine un échange entre Nicolas Machiavel et Jean-Jacques Rousseau, au sujet de la célèbre phrase :

« Pour être libre, il faut être craint. »

À travers un style sépia évoquant les gravures anciennes, ce dialogue glisse doucement vers le monde contemporain… jusqu’à son écho le plus sombre.

🖋️ Scénario et dialogues : Philippe Bracq

🎨 Illustration assistée par IA

🎵 Musique : Sarabande – George Friedrich Haendel

Voici la vidéo du projet de bande dessinée en 8 planches, sur fond de réflexion politique et philosophique :

Illustrations ci dessous générées par Intelligence Artificielle dans le style du genial Gustave Doré , et idem pour les fables dans le style La Fontaine les accompagnant avec quelque adaptations .. ( il ne sait pas (encore) tout faire ..) . Pour plus d'illustrations et fables voir la page concernée.

La grand mère et le Loup. 1

La grand mère et le Loup. 2

La vieille et le loup affamé

 

Une vieille grand-mère, toute frêle et ridée,

Dans une petite maison tranquille était installée.

Un loup affamé, qui cherchait de la nourriture,

S'approcha d'elle un jour, poussé par sa nature.

 

"Bonjour ma chère grand-mère, dit-il tout sourire,

Je suis un loup affamé, à la recherche de quoi m'assouvir.

Je vois que vous avez de la viande sur le feu,

Je vous prie, pourriez-vous m'en donner un peu ?"

 

La vieille grand-mère, touchée par sa détresse,

Ne put s'empêcher de répondre à sa demande sans stress.

Elle le servit donc, sans se méfier un instant,

Pensant qu'il n'était qu'un pauvre animal innocent.

 

Mais le loup, rusé comme il était, n’en n’avait pas assez.

Il se précipita sur la grand-mère, les crocs bien aiguisés,

Et la dévora sans pitié, et sans célérité.

La vieillesse ne l'avait pas rendue moins savoureuse, en vérité.

 

Ainsi, cette fable nous enseigne que la bonté,

Même envers un loup affamé, peut parfois mal tourner.

Il faut toujours se méfier des apparences,

Et ne pas se laisser aveugler par une fausse bienveillance.